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L'Ethnographie

Entre deux mondes

L’homo circensis et l’homo sportivus

In between - homo circensis & sportivus

Marco Antonio Coelho Bortoleto

Mai 2021

Traduction de Cécile Hirsch

DOI : https://dx.doi.org/10.56698/ethnographie.855

Résumés

Le dialogue entre art et sport est devenu un élément révélateur de l’histoire moderne. Ainsi, depuis plus de 200 ans, la maîtrise de la manipulation d’objets par des jongleurs, les sauts étourdissants des acrobates et l’impressionnant sens de l’équilibre des funambules ont nourri un dialogue à la fois constant et paradoxal entre cirque et gymnastique. Dans cet essai, nous entendons souligner une caractéristique historique et ses manifestations contemporaines, qui incluent des événements récents qui se sont déroulés lors des Jeux olympiques de Rio et l’impact médiatique de ce phénomène. Nous démontrerons qu’il existe une relation à la fois longue, profonde et contradictoire entre art et sport, les arts du cirque et la gymnastique, fondée sur une action rhizomatique de résistance qui érige le corps en capital catalyseur.

The dialogue between art and sport became a revealing aspect of modern history. Thus, for more than 200 years, the mastery of objects manipulation by jugglers, the dizzying jumps of acrobats and the impressive balance of funambulists put circus and gymnastics in a constant and paradoxical dialogue. In this essay we highlight some historical feature with some contemporary deployment, including recent events that took place in RIO Olympic Games and the media impact in this process. Showing that there is a long, strong and contradictory relationship between sport-art (circus-gymnastics), based on a rhizomatic action of resistance, which raises the body as a catalyst capital.

Notes de l'auteur

Je souhaite remercier mes collègues du Circus Research Lab (CIRCUS / FEF-Unicamp) pour avoir motivé certaines des réflexions développées dans cet essai : Erminia Silva, Daniel Lopes de Carvalho, Camila Ribeiro, Luiza Maiolo, Rodrigo Mallet Duprat, entre autres ; ainsi que M. Carlos Eugênio Vianna, ancien coordinateur de l’École nationale du cirque de Rio de Janeiro, au Brésil, pour sa collaboration sous la forme d’informations pertinentes.

Texte intégral

Une longue histoire qui repousse les limites des capacités humaines

1Si l’on se réfère aux manuels classiques d’Amóros1 en France, Guts Muths en Allemagne ou Per Henrik Ling en Suède, on constate que le développement de la gymnastique moderne était basée sur une connaissance différente de la performance, faite de ce qui était transmis de génération en génération par les artistes circassiens. D’autre part, plusieurs éléments semblent indiquer que le cirque moderne a aussi trouvé dans le sport, la gymnastique et ceux qui les pratiquent, la possibilité de porter ses spectacles auprès de toutes les classes sociales, comme l’indiquent Dalmau (1950) en Espagne, Martini (2000) en Italie et Silva2 au Brésil, parmi d’autres très nombreux chercheurs. De nombreuses études ont, en effet, fait état de cette relation à la fois étroite, contradictoire et parfois conflictuelle entre les arts du cirque et le sport.

2En observant l’exemple brésilien, en particulier dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ces relations paraissent évidentes et suscitent de multiples discussions dans les champs politique, scientifique et éducatif3. Ce serait une erreur que de croire que ce phénomène ne marque pas aussi jusqu’à notre époque contemporaine. Dans une étude récente, nous avons analysé des dizaines de cas d’anciens athlètes qui sont devenus des artistes circassiens professionnels au cours des dernières décennies, ce qui nous a permis de conclure que ce phénomène perdurait, engendrant de merveilleuses rencontres et parfois quelques incompatibilités4.

3Le développement des écoles de cirque au cours des dernières décennies, en particulier, dont l’École nationale du cirque de Rio de Janeiro, au Brésil, et tant d’autres institutions internationales comme le CNAC en France, le Rogelio Rivel en Espagne, l’ENC-MTL au Canada, CARAMPA en Espagne, ou le NICA en Australie, pour n’en citer que quelques-unes, a renforcé ces relations entre sport et cirque.

4Nos recherches indiquent également que beaucoup de compagnies de cirque (petites ou grandes) se sont formées sur la base d’un dialogue entre sport et cirque. Dans ce sens, quand on l’interroge sur la pertinence de la présence de gymnastes au sein d’un cirque, le directeur du casting de la compagnie internationale canadienne du Cirque du soleil, Bernard Petiot, répond :

L’un des sports dominants est la gymnastique acrobatique, tout simplement parce qu’elle ne nécessite aucun équipement. C’est un sport qui présente un certain avantage en termes de chorégraphie pour mettre au point des numéros. Viennent ensuite la gymnastique masculine et féminine, la gymnastique masculine, en particulier, qui offre un grand éventail d’aptitudes.5

5Il semble que ces institutions séculaires maintiennent leurs activités en confrontant ces deux phénomènes contemporains. Ensemble les sportifs et les circassiens forment une cohorte d’hommes et de femmes montrant des corps en action. Ainsi, le cirque, comme art de l’impossible, de voler, sauter, jongler, en somme de tout le champ d’action du corps dans toute la multiplicité de ses possibilités6, représente pour des milliers de personnes, cet entre-deux, entre art et sport, ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre, mais quelque chose d’hybride, un mélange des deux.

6Nous avons toutefois aussi hérité d’Amorós et de toute une légion de figures de l’histoire du sport – et de la gymnastique7 –, une tradition du déni, ou, dans certains cas, une relation faite de tensions et de résistances. Ceci dit, bien qu’il y ait plusieurs exemples comme celui de l’incroyable histoire du gymnaste José Floriano Peixoto devenu artiste circassien de renom dans le Brésil du XIXe siècle8, les discours scientifique, pédagogique et médiatique continuent à alimenter la désinformation et à perpétuer des préjugés historiques. Aussi, bon nombre de ces discours qui mobilisent la société contemporaine, critiquent-ils la relation entre sport et art, le cirque et la gymnastique, sans reconnaître les éléments positifs de ce phénomène séculaire.

Rio 2016 – Des spectacles de cirque dans des sites de compétition

7Il ne fait pas de doute que le lien historique entre art et sport s’est renouvelé de temps en temps9. Les événements géants ou mega events en sont un bon exemple en ce qu’ils incluent souvent des spectacles – dont du cirque – dans leur programmation (cérémonies d’ouverture, programmation culturelle, etc.).

8L’édition 2016 des Jeux olympiques, qui s’est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, ne fait pas exception à la règle. La programmation culturelle de RIO-2016 a ainsi vu musiciens, danseurs et circassiens se répartir dans différents sites, y compris dans ceux où se tenaient les épreuves.

9Au cours de l’année précédant les jeux, la Fondation nationale pour les Arts (FUNARTE), a lancé un appel d’offre, recrutant ainsi 10 compagnies de cirque dans différentes métropoles du pays, dans un effort de promotion culturelle dans le contexte des JO. Plus d’un million de réaux brésiliens (soit environ 300.000 dollars de l’époque) ont été investis. Plusieurs mois avant l’ouverture de Rio 2016, un projet international dédié à l’art créé par des sans-abris a été mené par le projet social de cirque Crescer e Viver à Rio de Janeiro dans le cadre de l’Olympiade culturelle de Rio 2016 (Celebra Cultura 2016). Dans le cadre de ce projet, « une délégation de 18 artistes, directeurs d’ONG et anciens sans-abris originaires du Japon, d’Australie, du Royaume-Uni, du Portugal et des États-Unis se sont joints à la population locale pour mettre en avant les œuvres réalisées par les sans-abris sous la forme d’une série de spectacles éphémères, ateliers et débats. »

10Des étudiants de l’École nationale du cirque de Rio de Janeiro ont en outre participé à différents événements en marge de RIO-2016, dont des spectacles au « Club France » qui se sont déroulés à l’Association équestre brésilienne ; et en particulier, au concert « The Orbital Choir », présenté à la Maison suisse Brésil 2016 organisé par la Haute École de Musique et conservatoire de Lausanne (HEMU). Le concert a été annoncé comme :

une surprise pour les visiteurs avec un mélange de musique, de mécanique et d’acrobates. Après deux semaines de répétitions à Rio, le spectacle sera donné deux fois par jour du 2 au 4 août. Ce projet suisse a été rendu possible grâce au soutien de l’École nationale de cirque (RJ) et à la participation de ses acrobates.10

11Dans le cas particulier de Rio de Janeiro, malheureusement, il n’est pas possible d’observer de changements structurels concernant les espaces et politiques publics, que ce soit en matière de sports, de pratique circassienne ou d’éducation. L’héritage des Jeux olympiques de Rio 2016 fait d’ailleurs l’objet de très vives critiques, pointant qu’il y a eu un impact social, culturel et économique bien moins important que promis, et ce, autant à l’échelle de la société brésilienne qu’à celle de la ville de Rio. Le cirque et le sport se sont néanmoins encore une fois rencontrés, renouant leurs liens historiques et démontrant comment l’un peut contribuer à la vivacité de l’autre.

Le corps comme capital – hypothèses préliminaires

12Les arguments présentés montrent qu’une longue et profonde relation unit cirque et sport, bien que les doutes demeurent quant à la dimension positive de ce dialogue. Mon parcours personnel dans ces deux milieux m’a permis d’observer cette relation de près et de constater que certains conflits persistent ainsi que certaines interprétations superficielles et biaisées.

13On pourrait citer bien des exemples et les formes d’interactions créées sont si diverses que toute tentative de réfléchir à cette influence semble vouée à l’échec du fait de sa complexité.

14L’intérêt que je porte à la motricité humaine m’a amené à observer que le CORPS représente un élément catalyseur, et peut-être le principal capital, au sens où Bourdieu l’aurait entendu, dans la transition effectuée par des athlètes vers le monde du cirque et vice versa11.

15Ainsi l’entraînement, la discipline et les sacrifices auxquels on soumet son corps tendent à mettre en lumière des éléments fondamentaux et ce, dans n’importe laquelle de ces pratiques12. Je me souviens très clairement, en interviewant l’acrobate de cirque brésilien Gustavo de Arruda Carvalho – un athlète qui a laissé derrière lui une carrière de gymnaste –, quand celui-ci m’a dit :

Un de mes maîtres était André Simard, un gymnaste canadien qui a révolutionné le monde du cirque dans les années 1990. Il s’est consacré au trapèze ballant et aux chorégraphies aériennes, donnant une nouvelle dynamique aux exercices et a mis au point l’autolonge, élastique sécuritaire offrant au trapéziste plus d’autonomie et sécurité. Dans le quadrant russe et au trapèze en duo, nous utilisons une adaptation de la technique des anneaux en gymnastique, méthode développée par un professeur de gymnastique russe du nom de Yuri Sakalov, qui enseigne à l’École supérieure des arts du cirque de Bruxelles (ESAC).13

16Sur la base de ces expériences, deux hypothèses émergent, bien qu’on ne les ait pas confrontées :

  • la transition de l’athlète à l’artiste serait poussée par des considérations financières, devenant ainsi un mécanisme de professionnalisation (reconnaissance), un moyen d’échapper au modèle de l’amateur dans le sport ;

  • elle peut aussi être motivée par la possibilité qu’elle offre de prolonger l’excitation14 (la poussée d’adrénaline, les entraînements rigoureux, la répétition sans fin, la quête de perfection, la pression qu’il faut surmonter).

17Dans les deux, on perçoit un lien fort avec la performance, avec des engagements (déplacements et spectacles remplaçant les compétitions) et maintenant une routine de travail (plus ou moins souple). Le corps y est le centre d’attention, avec un accent mis sur la préparation physique, les techniques d’apprentissage et d’entretien, les traitements médicaux et surtout la volonté délibérée de relever sans cesse des défis.

Le rôle des mass médias – la promotion du corps en action

18Il ne fait pas de doute que l’hyper-visibilité qu’offre les médias de masse a changé les comportements sociaux, en particulier dans la seconde moitié du XXe siècle. Le corps en action, y compris les exploits réalisés par les athlètes et les artistes avec leurs corps, sont devenus un objet économique pour les médias et par conséquent un objet de consommation pour le grand public.

19Dans le contexte de la rédaction de cet article, le rôle des réseaux sociaux s’est développé et a donné à voir, plus que jamais auparavant, le corps comme capital dans le tissu social. Il en résulte que les performances sportives, et tout particulièrement les grandes compétitions et les spectacles mettant le corps en scène (danse, théâtre gestuel, cirque), trouvent un fort écho dans les médias.

20Ces mêmes médias ont rendu le phénomène plus évident, alors que d’anciens athlètes occupaient la scène artistique, comme dans les grands spectacles de la compagnie belge de Franco Dragone, dans de plus petits cirques comme le Circo Zanni au Brésil ou même dans des compagnies de cirque traditionnel comme Circus Tyhany aux États-Unis. Dans tous ces exemples, nombreux furent les corps qui firent le « saut » des sports aux spectacles de cirque, parfois fortuitement, mais parfois attirés par des contrats de travail alléchants. Rien n’attire tant les médias que la possibilité de montrer des ruptures radicales, des exemples de réussite, bien que dans la plupart des cas, ces récits (dans les journaux, sur les médias en ligne, les blogs, ou les réseaux sociaux) n’identifient pas le corps comme capital comme catalyseur de ce processus.

La résilience rhizomatique comme modus operandi

Jan, interviewé, dit : « [l]es gymnastes ne peuvent gagner de l’argent à moins d’être les meilleurs. En tant qu’acrobate, je pratique le sport de haut niveau mais je ne suis pas parmi les meilleurs. Et pourtant, j’arrive à gagner de l’argent. Oui, et c’est dû à la façon dont j’ai choisi de me présenter. C’est là l’avantage d’être acrobate et non gymnaste. »15

21Nous invoquons ici la notion de rhizome développée par Deleuze et Guattari16, afin de mieux comprendre la relation entre cirque et sport et vice versa. Et ceci vient de l’idée que les relations entre art et sport représentent l’un des moyens qui ont été trouvés pour résister et maintenir ces deux phénomènes en activité. En fait, en adoptant une perspective sociologique et parfois ethnographique, nos recherches mettent en évidence différents liens technologiques (équipement), procéduraux (méthodes d’entraînement) et aussi ayant trait aux techniques corporelles, suggérant ainsi un réseau complexe qui contribue aux deux domaines.

22Nous observons que d’anciennes tensions sont encore actives, à la fois dans le discours des acteurs et dans l’information présentée par les médias, pointant des rapports de force encore à l’œuvre dans ce champ. Ce qui nous fait penser que des efforts supplémentaires sont nécessaires de la part de la science, de l’éducation et des médias afin de revisiter leurs positions et de reconnaître cet aspect positif.

23Enfin, nous sommes conscients de faire face à un phénomène à la fois dialectique et paradoxal qui peut se manifester par un processus d’« artification du sport »17 mais aussi de « sportification de l’art »18. Dans le cirque et/ou dans le sport, les performances acrobatiques démontrent encore plus clairement la pertinence du corps comme capital.

Notes

1 AMORÓS Francisco, Nouveau manuel complet d'éducation physique, gymnastique et morale, Paris, Roret, 1847.

2 SILVA Erminia, “Family-Circus, Theater-Circus: It is Theatrer in the Circus”, in Eva Paulino Bueno, Robson Corrêa (org.), Brazilian Theater 1970-2010. Essays on History, Politics and Artistic Experimentation, McFarland, 2015, p. 126-140.

3 LOPES Daniel de Carvalho & EHRENBERG Mônica Caldas, « Entre o pódio e o picadeiro: O sportsman circense Zeca Floriano », História da Educação, vol. 24, 2020, e94488. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://doi.org/10.1590/2236-3459/94488.

4 RIBEIRO Camila Da Silva, BORTOLETO Marco Antonio Coelho, RIGO Luiz Carlos, « Circo e esporte: transição de carreira e capital corporal », Revista Repertório, UFBA,, ano 23, n°35, 2020. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://periodicos.ufba.br/index.php/revteatro/article/view/35559/23965.

5 Bernard Petiot, “Interview. Seven questions with a cirque ‘RingMaster’”, World of Gymnastics, n°77, 2016. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://gymnastics.sport/publicdir/wog/72-77/77_eng/interview-bernard-petiot%2C-vice-president%2C-cirque-du-soleil.html.

6 BENTO Jorge Olímpio, « Do “Homo Sportivus: relações entre natureza, cultura e técnica », Revista Brasileira De Educação Física E Esporte, vol. 21, n°4, p. 315-330. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://www.revistas.usp.br/rbefe/article/view/16676.

7 VIGARELLO Georges, Du Jeu ancien au show sportif, Paris, Seuil, 2002.

8 LOPES Daniel de Carvalho & EHRENBERG Mônica Caldas, « Entre o pódio e o picadeiro: O sportsman circense Zeca Floriano », História da Educação, vol. 24, 2020, e94488. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://doi.org/10.1590/2236-3459/94488.

9 Comme nous l’avons vu, les écoles de cirque sont devenues des lieux où l’on rencontre d’anciens gymnastes, d’anciens entraîneurs, ainsi que de nombreux artistes et maîtres circassiens et par conséquent la culture séculaire du cirque. Mes amis Patrice Aubertin (ancien athlète de gymnastique artistique et actuel coordinateur du Centre de recherche, d’innovation et de transfert des arts du cirque (CRITAC) de l’École nationale de cirque de Montréal) ; Rodolfo Rangel (ancien champion du monde de trampoline et professeur à l’École nationale de cirque de Rio de Janeiro, Brésil) ; et mon regretté collègue - in memoriam - Vicente Espinoza (ancien athlète et entraîneur de gymnastique artistique à Cuba et professeur à l’École Rogelio Rivel de Barcelone, Espagne), sont quelques-uns des dizaines d’exemples que je pourrais citer comme illustrations concrètes de ces arguments.

10 Swissnex. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://www.swissnexbrazil.org/swissnex-brazil-goes-olympic/hemu/

11 BOURDIEU Pierre, “The forms of capital”, in J. Richardson (org.), Handbook of Theory and Research for the Sociology of Education, Greenwood, Nova Iorque, 1985, p. 241-258.

12 STEPHENS, L “Becoming Acrobat, Becoming Academic: An Affective, Autoethnographic Inquiry Into Collective Practices of Knowing and Becoming”, Cultural Studies and Critical Methodologies, vol. 19, n°4, p. 264-274. Consultable sur : http://doi:10.1177/1532708618784332, 2019.

13 BORTOLETO Marco Antonio Coelho & BARRETO Mônica Alves, « O circo como profissão: a formação em Educação Física como suporte para a carreira artística de Gustavo Arruda de Carvalho », Revista Kinesis, vol. 5, n°2, Santa Maria, UFSM, 2021.

14 ELIAS Norbert & DUNNING Eric, Quest for Excitement: Sport and Leisure in the Civilizing Process, Oxford, Blackwell, 1986.

15 GRUNBERG Arnon, « O escritor e o acrobata », Revista PIAUÍ, n°162, 2020, p. 58-61. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://piaui.folha.uol.com.br/materia/o-escritor-e-o-acrobata.

16 DELEUZE Gilles & GUATTARI Félix, Mil Platôs: capitalismo e esquizofrenia, Ana Lúcia de Oliveira et Lúcia Cláudia Leão (trad.), Rio de Janeiro, Ed. 34, 2002 (1980).

17 SIZORN Magali, « Une ethnologue en “Trapézie” : sport, art ou spectacle ? », Ethnologie française, vol. 38, n°1, 2008, p. 79-88. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2008-1-page-79.htm. SIZORN Magali, « The Artification of Trapeze Acts: A New Paradigm for Circus Arts », Cultural Sociology, vol. 13, n°3, 2019, p. 354-370. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/1749975519853718.

18 MARINI Marco, « Lo sport è figlio del circo ». Circo, 2011. En ligne, consulté le 26 avril 2021 : https://www.circo.it/lo-sport-e-figlio-del-circo/?glio-del-circo/.

Pour citer cet article

Marco Antonio Coelho Bortoleto, « Entre deux mondes », L'ethnographie, 5-6 | 2021, mis en ligne le 29 mai 2021, consulté le 10 décembre 2024. URL : https://revues.mshparisnord.fr/ethnographie/index.php?id=855

Marco Antonio Coelho Bortoleto

Marco Antonio Coelho Bortoleto est professeur à la Faculté d’éducation physique de l’Université de Campinas (UNICAMP) au Brésil.