Disparues


Numéro 1

Colin T. Schmidt

La rencontre homme-machine : pour une approche systémique du dialogisme -1996


RésuméAbstractExtracto
ImprimerImprimer

  Résumé

Puisque la simulation de la communication humaine est dépendante de l’évolution de cette activité même, intuitivement toute tentative commise dans le domaine de l’intelligence artificielle sera de facto en retard. Quoique ce fait soit peut-être bien connu des concepteurs de l’interface, il n’est pas mis en évidence dans la littérature. La présente recherche sonde la stratégie dialogique de la systémique pour reformuler le problème du « dialogue » personne-machine. Eclairer les philosophies implicites et standard - de type interface nouveau = nouvelle solution - dans les analogies bipolaires actuelles des relations humain-ordinateur est la motivation principale de cet article.

L’attitude adoptée diffère des positions habituelles en interaction homme-machine dans la mesure où elle promeut la machine comme solution partielle, solution qui évolue avec le changement éternel des exigences de la société. Les positions habituelles sont qualifiées de monologiques puisqu’elles prônent deux systèmes inconciliables de traitement de l’information. Cependant la particularité de cette « communication » ne réside pas dans la suite des états expéditeurs et récepteurs qui le constituent, mais dans la pertinence qu’un tel comportement acquiert à force de maintenir la circularité biologique de l’homme. Accepter que la subjectivité du concepteur influe sur ce processus devient alors primordial. La conviction de l’auteur est que la communauté de l’intelligence artificielle prendra sérieusement conscience d’elle-même, dans la réflexion sur l’interaction homme-machine, en faisant de la machine un composant de la société, plutôt qu’une entité qui lui est opposée.

  Abstract

Since simulating human communication is dependant on the evolution of this very activity, all efforts in the field of artificial intelligence are intuitively bound to be too late. Though perhaps well known to interface designers, no sign of this fact is reflected in the litterature. The present work explores the systems science approach based on dialogism as a new way of couching the problem of person-machine “dialogue”. Shedding light upon standard new interface = new solution philosophies implicit in current bipolar metaphors for human-computer relationships is the major motivation.

The posture taken differs from popular Hci stances insofar as it only takes the machine to be a partial solution, that which evolves with the ever-changing demands of society. Popular stances are qualified as monological since two incompatible information processing systems are therein put forth. But the particularity of this “communication” does not lie in the chain of transmission and reception states of which it is made, but in the relevance that such behaviour acquires in sustaining the biological circularity of Man. Thus accepting that the designer’s subjectivity ‘interferes’ in this process becomes paramount. The author’s conviction is that the artificial intelligence community will gain bona fide self-awareness in reflecting upon Hci issues from making the machine a component of society, rather than an entity in opposition to it.

  Extracto

Ya que la simulación de la comunicación humana depende de la evolución de esta actividad misma, intuitivamente todo intento hecho en el dominio de la inteligencia artificial llega de facto con retraso. Aunque bien establecida y conocida por los conceptadores del interfaz, esta situación no tiene ninguna evidencia en la literatura. Nuestra investigación examina la estrategia dialógica del sistematismo a fin de reformular el problema del « diálogo » persona-máquina. Poner a la luz las filosofías implícitas y standard - de tipo « nuevo interfaz = nuevas soluciones » - en las analogías bipolares actuales de las relaciones humano-ordenador es nuestra motivación principal.

Nuestra posición es distinta de las posiciones populares en cuanto a la interacción humano-máquina, ya que promueva la máquina como solución parcial, que evoluciona con el cambio perpetuo de las exigencias de la sociedad. Las posiciones populares se califican como « monológicas », ya que preconisan dos sistemas inconciliables de tratamiento de la información. Sin embargo, la particularidad de esa comunicación no se funda en la sucesión de sus estados « expeditores » y « recebidores », sino en la pertinencia que ese comportamiento adquiere a fuerza de mantener el ciclo biológico del humano. Aceptar la influencia de la subjectividad del conceptador sobre el proceso parece primordial. Según nuestra convicción, la comunidad de la inteligencia artificial tomará verdaderamente conciencia de sí mismo, en cuanto a la reflexión sobre la interacción humano-máquina, al hacer de ésta un componente de la sociedad en lugar de una entidad enemiga o opuesta.

Proposer ce document