Section spéciale de Costa Gavras : drame historique ou œuvre politique ?

Costa Gavras' Special Section: historical drama or political work?

DOI : 10.56698/rhc.2895

Abstracts

En 1975, sort en salle Section Spéciale, film franco-italo-ouest allemand réalisé par Costa Gavras. Il relate l’installation et les premiers jours d’existence de la section spéciale de la Cour d’appel de Paris, à la fin du mois d’août 1941. Cette juridiction d’exception créée par l’État français doit réprimer les opposants communistes. En représailles à un attentat commis contre un officier allemand, elle doit condamner lors de sa première audience six d’entre eux à mort. À la suite du sursaut de certains magistrats face à ces procès politiques, seules trois condamnations à mort sont en définitive prononcées.

Ce film, fondé sur un récit journalistique, retrace fidèlement cet évènement malgré quelques erreurs historiques mineures. Pourtant, il convient de ne pas limiter cette œuvre à une simple fiction historique. Elle s’inscrit en effet dans un double contexte. Tout d’abord, elle se place dans un cadre historiographique nouveau, consécutif à la révolution « paxtonnienne » en 1973. Elle s’inscrit ensuite dans une période de vives critiques à l’égard de la répression étatique mais également de profondes mutations sociales et culturelles de la société française. Autant de thèmes dont Section spéciale se fait l’écho au travers d’une critique acerbe du régime de Vichy et de sa politique judiciaire répressive. Ceci explique sans doute les raisons pour lesquelles ce film connaît un certain succès populaire mais est également récompensé au festival de Cannes et aux Golden Globes.

Section Spéciale, a French-Italian-German movie directed by Costa Gavras, was released in movie theatres in 1975. It tells the story of the setting-up and the first days of existence of the special section of the Paris Court of appeal at the end of August 1941. This extraordinary Court created by the French State was supposed to fight the communist opponents. Following an attack against a German officer in Paris, it was to sentence to death six communist opponents during its first hearing. However, only three of them were finally sentenced to death, as some of the judges felt not at ease when faced with such a political hearing. This will determine the future of this Court for the French State and the Nazi occupiers.

The movie, which is based on a book written by a journalist, accurately describes this event, though it contains some minor historical mistakes. However, it should not be seen as a mere historical fiction, as the specific context in which it was made should be taken into account. First of all, it is set in a new historiographical framework, following the Paxton Revolution of 1973. It is also placed in a context of hardening criticism against state repression in France, and of strong social and cultural changes within the French society. Section Spéciale spells out these themes, through an acerb criticism of the Vichy government and of its repressive judicial policy. This might explain why this movie was quite popular and rewarded at the Cannes Festival and at the Golden Globes.

Index

Mots-clés

Occupation, mémoire, raison d’État, juridiction d’exception, État français

Keywords

Occupancy, memory, reason of State, extraordinary Court, French State

Outline

Text

« Les souvenirs de l’Occupation obsèdent la conscience nationale. Le constat est devenu banal1», estimaient en 2013 les historiens Éric Conan et Henry Rousso. Entre polémiques et révélations, les années 1940-1944 occupent en effet régulièrement, même plus de soixante-dix ans après les faits, la sphère médiatique, culturelle et même politique. Les années 70-80 constituent un tournant dans ce phénomène2, tournant dans lequel s’inscrit Section Spéciale, film franco-italo-ouest allemand réalisé par Costa Gavras. Sorti en 1975, il relate l’installation et les premiers jours d’existence de la section spéciale de la Cour d’appel de Paris à la fin du mois d’août 1941. La première audience de cette juridiction constitue un parfait exemple de procès politiques avec trois condamnations à mort prononcées à l’encontre de militants communistes. Ce film cherche à retracer fidèlement les comportements et attitudes des différents protagonistes intervenus au sein et autour de cette juridiction d’exception. Loin de se limiter à une simple fiction historique, cette œuvre constitue également un acte « mémoriel » à propos d’un évènement méconnu de l’Occupation ainsi qu’un acte militant dans un contexte de mutations sociales et culturelles importantes au sein de la société française, et notamment de la montée en puissance de formes multiples de contestation à l’encontre de l’omnipotence de l’Etat. Cet article vise à retracer la genèse, la réalisation de ce film et sa réception dans le contexte si particulier des années 1970.

De L’Affaire de la section spéciale à Section spéciale

En 1973, le journaliste Hervé Lamarre publie un ouvrage, L’Affaire de la section spéciale, sur la section spéciale de la Cour d’appel de Paris, plus précisément sur sa première audience, particulièrement à charge3. Le long avertissement initial résume à lui seul la teneur de ce livre :

Le 27 août 1941, cinq magistrats français composant une “Section Spéciale” de la Cour d’appel de Paris, condamnèrent à mort trois hommes.

[…] Ces condamnations et ces exécutions furent ordonnées par le chef de l’État, le maréchal Pétain ; le ministre de l’Intérieur, Pierre Pucheu ; et le ministre de la Justice, Joseph Barthélémy.

L’histoire de la France occupée reste encore obscure. Rien ne s’explique si l’on ne va pas au fond des choses. Mais des couches de brume s’interposent entre ces temps et nous4.

Plus de trente années après les faits, les passions ne semblent pas encore apaisées, l’auteur ayant fait l’objet de nombreuses demandes visant à le dissuader « d’ouvrir et d’éclairer le dossier de la Section Spéciale5». À ce titre, l’éditeur de l’ouvrage demande, le 3 janvier 1972, au garde des Sceaux, René Pleven, s’il est possible d’autoriser Hervé Lamarre à accéder aux dossiers ayant trait à la section spéciale de la Cour d’appel de Paris6. Une démarche similaire est effectuée le 5 janvier 1972 par l’auteur lui-même. Par courrier en date du 10 février 1972, René Pleven rejette sèchement cette requête en indiquant qu’« il importe d’éviter au plus haut point de porter préjudice à des intérêts privés, et de réveiller des passions dans l’opinion publique7». On ignore toutefois si ce rejet est motivé par le fait que cette requête ait été présentée par un journaliste connu pour être particulièrement engagé et militant ou s’il s’agit d’un rejet de principe. Hervé Lamarre penche bien évidemment pour la seconde hypothèse afin de justifier la thèse principale de son ouvrage, à savoir que les pouvoirs publics tentent de cacher ce qu’il présente comme un dossier « interdit ». La dénonciation de la raison d’État semble être d’ailleurs une des finalités de l’ouvrage. Se fondant exclusivement sur les archives allemandes et les témoignages recueillis auprès de certains des protagonistes, il retrace toutefois cet épisode dans sa globalité et de manière exacte. Un reproche peut malgré tout être formulé à Il n’en demeure pas moins que l’auteur présente sous le meilleur jour les prévenus et leurs conseils et dépeint, au contraire, les magistrats comme d’exécrables personnages, à la limite de la caricature.

Le but recherché par cet ouvrage n’en est pas moins atteint, dans la mesure où il contribue à la mémoire collective d’un événement resté presque totalement méconnu. L’Affaire de la Section spéciale connaît un retentissement immédiat, comme en attestent les nombreuses réactions dans la presse à sa sortie.

Section spéciale, une œuvre historique et militante

Costa-Gavras s’empare de cet ouvrage pour monter Section spéciale en 1975. Celui-ci s’inscrit dans le cycle des films politiques de son réalisateur : Z (1969), L’Aveu (1970) et État de siège (1972). Tous ont trait aux rapports entre politique et justice. Comme pour Z et L’Aveu, Jorge Semprun est choisi par Costa-Gavras comme scénariste pour ce film. Espagnol républicain, il fuit avec sa famille la guerre d’Espagne pour se réfugier en France. Il rejoint la Résistance en 1942. Il est arrêté en septembre 1943 puis déporté. À la Libération, il poursuit son engagement politique, notamment à l’encontre de l’Espagne franquiste et débute une carrière littéraire. Il devient, en outre, un scénariste engagé à l’encontre de toutes les idéologies autoritaires ou totalitaires et de leurs manifestations au sein de l’appareil d’État. Dans Section spéciale, son travail se borne à adapter les événements relatés par Hervé Lamarre en respectant la structure chronologique du récit. En effet, il s’agit d’une différence notable avec les autres films du cycle : Section spéciale n’est pas une fiction réalisée à partir de faits réels.

Cette œuvre est particulièrement intéressante dans les choix opérés en matière de réalisation. Le rôle joué par le maréchal Pétain dans la création des sections spéciales8 est mis en évidence d’une manière particulièrement soignée. En règle générale, il est peu représenté mais le spectateur entend sa voix. Nous pouvons voir son uniforme à plusieurs reprises, comme pour démontrer, à juste titre, qu’il joue dans l’ombre le rôle principal. La manière de dépeindre l’atmosphère de Vichy en 1941 est également particulièrement réussie. Le spectateur mesure ainsi l’entassement des membres du gouvernement dans la ville de Vichy, avec des scènes frôlant le ridicule (la chasse au coq en particulier) où défilent de nombreuses personnalités (dont certaines n’apparaissent pas dans l’ouvrage d’Hervé Lamarre). Il perçoit, pourtant, que les décisions prises sont sérieuses et ont des conséquences graves pour la population. Enfin, il prend conscience de l’importance de la vénération portée au maréchal Pétain. La place et la personnalité du ministre de l’Intérieur, de celui de la Justice et de certains de leurs collaborateurs sont également particulièrement bien présentées. Cette réussite, Costa-Gavras la doit également à son idée d’inverser la situation des acteurs, les plus connus occupant des rôles mineurs mais fondamentaux9, les moins célèbres assurant les rôles plus importants, notamment les acteurs de la mise en place des sections spéciales.

Le film connaît un important succès en salle et est récompensé de plusieurs prix, dont celui de la mise en scène ex-æquo pour Costa-Gavras au Festival de Cannes en 1975. Il est également nommé aux Golden Globe Awards du meilleur film étranger en 1976. Il termine troisième meilleur film étranger au National Board of Review en 1975. Le contexte des années 1970 explique sans doute cette réception favorable du public et de la critique.

Un contexte favorable à la réception de Section spéciale

Section spéciale est un film complexe, qui peut revêtir plusieurs niveaux de lecture. Tout d’abord, il s’agit d’une fiction historique retraçant un des actes parmi les plus significatifs de la répression politique menée par l’État français. Ensuite, ce film réfléchit aux rapports entre les individus et l’État, comme l’indique Jorge Semprun10 : « Section spéciale me semble être une analyse de l’État, de sa raison irrationnelle, de son appareil répressif11 ». Il constitue une réflexion sur l’omnipotence de l’État et sur sa faculté à se soustraire aux garde-fous mis en place pour limiter sa puissance. Il questionne également la notion d’État de droit comme Jorge Semprun l’avait déjà fait avec Costa-Gavras dans L’Aveu. Enfin, de manière plus implicite, il s’intéresse au comportement psychologique et sociologique de la magistrature en période de crise, entre acceptation de l’illégalité, soumission à l’intérêt supérieur de la défense de la société et de l’État ou, au contraire, refus de cette situation.

Ces différents niveaux de lecture se retrouvent tant au cœur de la révolution historiographique et mémorielle sur l’État français menée au cours des années 1970 que dans le contexte de l’évolution sociétale, culturelle et politique de la France durant cette période. Après une première phase visant à liquider les « méfaits » de l’Occupation au travers notamment de l’épuration, les années 1955-1970 marquent un revirement. La politique et les actions de l’État français sont désormais en grande partie passées sous silence par plusieurs auteurs écrivant sur la période, au moment où plusieurs lois d’amnistie sont votées (en 1951 et 1953) et où des fonctionnaires compromis sous le régime de Vichy poursuivent leur carrière au sein des institutions. L’Histoire de Vichy de Robert Aron, publiée en 1954, en est un bon exemple. À partir du début des années 1970, la situation change En 1972, l’ouvrage « iconoclaste » de Robert Paxton, La France de Vichy, amplifie, dans un mouvement beaucoup plus large, une véritable révolution historiographique en remettant en question de nombreux points de l’histoire politique du régime de Vichy communément admise jusqu’alors12.

Ce mouvement, auquel participe Section spéciale, s’inscrit également dans celui, plus vaste, des mutations sociales et culturelles de la société française, et notamment de la montée en puissance de formes multiples de contestation. Dans les « années 1968 », la prétendue omnipotence de l’État, la répression policière ou la censure, surtout de l’information, sont particulièrement visées. Ce phénomène dépasse le seul cadre français, comme l’illustre Costa-Gavras dans son œuvre de la fin des années 1960 et des années 1970. Dans Z, en 1969, il se livre à un véritable réquisitoire contre la dictature des colonels en Grèce. Il s’intéresse au passage d’une démocratie à un régime autoritaire au travers des rapports entre pouvoir exécutif et judiciaire. Le succès de Z permet à Costa-Gavras de poursuivre ce cinéma engagé. En 1970, L’Aveu, adapté de l’ouvrage d’Artur London, retrace les procès de Prague en 1952 et dénonce le stalinisme et les formes totalitaires prises par le régime. Vivement critiqué par les milieux communistes, ce film bouleverse son époque comme en attestent ses plus de deux millions de spectateurs et les nombreuses polémiques lors de sa sortie. Section spéciale prolonge cette œuvre en s’intéressant, cette fois, à la France. Si le régime de Vichy et sa politique sont condamnés, Costa-Gavras invite surtout le spectateur à réfléchir à la question de la raison d’État et à ses conséquences individuelles. En réalité, il interroge l’activité judiciaire dans son ensemble, dont certaines défaillances en temps de paix peuvent conduire à des manifestations extrêmes en période de guerre.

En refusant l’accès aux archives de la section spéciale de la Cour d’appel de Paris13, le garde des Sceaux, René Pleven, et plus généralement le pouvoir politique, ont sans doute parfaitement compris les éventuelles conséquences « subversives » de la démarche d’Hervé Lamarre, reprise par Costa Gavras dans son film. A nouveau, lors de sa sortie, le pouvoir politique et plus généralement certaines critiques prennent soin de préciser que le film ne relate pas la situation de la justice dans son ensemble. Costa Gavras, lui, en a une vision diamétralement opposée. Comme il le rappelle lui-même, « notre film est un film sur la justice, beaucoup plus que sur Vichy et sur l’occupation14 ». Ce faisant, cette œuvre acquiert une dimension atemporelle, raison sans doute pour laquelle elle est encore régulièrement diffusée aujourd'hui.

1 Éric Conan et Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, Paris, Fayard, Pluriel, 2013, p. 9.

2 Henry Rousso, Le Syndrome de Vichy, Paris, Le Seuil, 1987, réédition, Paris, Le Seuil, Points-Histoire, 2016.

3 Sous le pseudonyme d’Hervé Villeré qui disparaît lors de la réédition de l’ouvrage en 1975 par Gallimard dans la collection Folio. Hervé Villeré, L’

4 Hervé Villeré, op. cit., p. 11.

5 Ibid., p. 13.

6 Charles Orengo, président-directeur général des éditions Fayard.

7 Fac-similé du courrier du garde des Sceaux en date du 10 février 1972. Cité dans Hervé Villeré, op. cit., p. 17.

8 Juridiction d’exception mise en place par le régime de Vichy le 14 août 1941 afin de réprimer notamment l’activité et la propagande communiste.

9 Michel Galabru est le président Jean Cournet, Yves Robert est Émile Bastard, Pierre Dux est le procureur général près la Cour d’appel de Paris Raoul

10 Scénariste du film.

11 Le Monde, 25 avril 1975, « Section spéciale », de Costa Gavras par Jean de Baroncelli, consulté en ligne le 12 mars 2022.

12 À la suite notamment des travaux pionniers de Léon Poliakov, Joseph Billig, Henri Michel ou Eberhard Jäckel, une nouvelle génération d’historiens

13 Celles-ci sont aujourd’hui librement accessibles depuis l’arrêté du 24 décembre 2015« portant ouverture d’archives relatives à la Seconde Guerre

14 Le Monde, 13 mai 1975, « Vieilles connaissances et jeunes recrues » par Jean de Baroncelli, consulté en ligne le 12 mars 2022.

Notes

1 Éric Conan et Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, Paris, Fayard, Pluriel, 2013, p. 9.

2 Henry Rousso, Le Syndrome de Vichy, Paris, Le Seuil, 1987, réédition, Paris, Le Seuil, Points-Histoire, 2016.

3 Sous le pseudonyme d’Hervé Villeré qui disparaît lors de la réédition de l’ouvrage en 1975 par Gallimard dans la collection Folio. Hervé Villeré, L’Affaire de la section spéciale, Paris, Fayard, 1973.

4 Hervé Villeré, op. cit., p. 11.

5 Ibid., p. 13.

6 Charles Orengo, président-directeur général des éditions Fayard.

7 Fac-similé du courrier du garde des Sceaux en date du 10 février 1972. Cité dans Hervé Villeré, op. cit., p. 17.

8 Juridiction d’exception mise en place par le régime de Vichy le 14 août 1941 afin de réprimer notamment l’activité et la propagande communiste.

9 Michel Galabru est le président Jean Cournet, Yves Robert est Émile Bastard, Pierre Dux est le procureur général près la Cour d’appel de Paris Raoul Cavarroc, Bruno Crémer est Lucien Sampaix, et Jacques Perrin est Maître Roger Lafarge, l’avocat d’Abraham Trzebrucki.

10 Scénariste du film.

11 Le Monde, 25 avril 1975, « Section spéciale », de Costa Gavras par Jean de Baroncelli, consulté en ligne le 12 mars 2022.

12 À la suite notamment des travaux pionniers de Léon Poliakov, Joseph Billig, Henri Michel ou Eberhard Jäckel, une nouvelle génération d’historiens opère une réévaluation du rôle joué par l’Etat français et s’intéresse à la question de la collaboration. Ce mouvement conduit également à interroger et à mesurer le « fascisme » français au travers notamment des travaux fondateurs de Zeev Sternhell, Philippe Burrin, Pascal Ory et Pierre Milza. Voir Henry Rousso, Le Syndrome de Vichy, Paris, Le Seuil, 1987, réédition, Paris, Le Seuil, Points-Histoire, 2016.

13 Celles-ci sont aujourd’hui librement accessibles depuis l’arrêté du 24 décembre 2015 « portant ouverture d’archives relatives à la Seconde Guerre mondiale ».

14 Le Monde, 13 mai 1975, « Vieilles connaissances et jeunes recrues » par Jean de Baroncelli, consulté en ligne le 12 mars 2022.

References

Electronic reference

Jacques Duret, « Section spéciale de Costa Gavras : drame historique ou œuvre politique ? », Revue d’histoire culturelle [Online],  | 2022, Online since 15 octobre 2022, connection on 20 avril 2024. URL : http://revues.mshparisnord.fr/rhc/index.php?id=2895

Author

Jacques Duret

Docteur en histoire (« La répression politique par les juridictions parisiennes 1940-1944 », sous la direction de Marc Olivier Baruch, EHESS), ATER à l’Université de Paris Est Créteil, membre associé du CESICE de l’Université Grenoble Alpes(EA 2420) jacquesduret@gmail.com