https://revues.mshparisnord.fr:443/rhc/index.php?id=930 Entrées d’index fr 0 https://revues.mshparisnord.fr:443/rhc/index.php?id=949 “Fezzes and Hats: Zion Cinema in Jerusalem” investigates the role and significance of cinemas as a cultural, social, and political phenomenon in Mandatory Palestine. The article focuses on the specific case of Zion Cinema in Jerusalem, using Jewish and Arab memoirs to bring it to life and uncover its function and importance in the city. Oscillating between historical description and cultural analysis, the article uses this case study to develop a broader discussion on the socio-cultural and political function of cinemas and cafés in Mandatory Palestine. It reveals these institutions as spaces of interaction between Jews and Arabs, men and women, and examines the gradual transformation of some from meeting places into hubs of conflict and terror attacks in the late 1930s and 1940s. « Fez et chapeaux : le cinéma Zion » examine le rôle et la signification des cinémas comme phénomène culturel, social et politique dans la Palestine sous mandat britannique. L’article se concentre sur le cas spécifique du cinéma Zion à Jérusalem, s’appuyant sur les écrits et souvenirs de Juifs et d’Arabes pour lui redonner vie et mettre au jour sa fonction et son importance dans la cité. Oscillant entre la description historique et l’analyse culturelle, l’article s’appuie sur cette étude de cas pour développer une discussion plus large sur le rôle socio-culturel et politique des cinémas et des cafés dans la Palestine sous mandat britannique. Il montre que ces institutions sont des espaces d’interaction entre Juifs et Arabes ainsi qu’entre hommes et femmes, et examine comment certains de ces cinémas et cafés se transforment graduellement, passant d’espaces de rencontre à lieux de conflit et d’attaques terroristes à la fin des années 1930 et dans les années 1940. mar., 16 nov. 2021 21:45:12 +0100 mar., 16 nov. 2021 21:45:12 +0100 https://revues.mshparisnord.fr:443/rhc/index.php?id=949 https://revues.mshparisnord.fr:443/rhc/index.php?id=915 This article focuses on how a group of Sephardic intellectuals, some who identified as Arab Jews, succeeded through their experiences in Cairo, Beirut, and Istanbul, to become influential actors within Ottoman Palestine’s Jewish community. Past scholarship has focused on how they tried to build a “shared homeland” with the local Palestinian population. However, this article argues that despite their success in constructing shared communities outside of Palestine, they were overall unsuccessful in forging ties with Palestinians. Through the lives of these intellectuals, we also learn about the makeup of Ottoman Palestine’s Sephardim and the complication of defining them within the framework of language and nationalism. Cet article examine la façon dont un groupe d’intellectuels sépharades, dont certains s’identifiaient comme Arabes-Juifs, ont réussi, à travers leur expérience au Caire, à Beyrouth et Istanbul, à devenir des acteurs influents dans la communauté juive de la Palestine ottomane. Les travaux académiques précédents se sont concentrés sur la façon dont ils ont essayé de construire une « patrie commune » avec la population palestinienne locale. Cet article soutient toutefois que, malgré leur succès dans la construction de communautés partagées hors de la Palestine, ils n’ont globalement pas rencontré de succès dans leur projet de forger des liens avec les Palestiniens. À travers la vie de ces intellectuels, le lecteur comprend aussi ce qu’ont été les séfarades de la Palestine ottomane et combien il est compliqué de les définir à travers le cadre de la langue et du nationalisme. mar., 16 nov. 2021 21:44:45 +0100 mar., 16 nov. 2021 21:44:45 +0100 https://revues.mshparisnord.fr:443/rhc/index.php?id=915