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Giordano Ferrari (éd.), L’opéra éclaté. La dramaturgie musicale entre 1969 et 1984, Paris, L’Harmattan, 2005, 240 p. ; La musique et la scène. L’écriture musicale et son expression scénique au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2006, 206 p. ; La parole sur la scène : voix, texte, signifié, Paris, L’Harmattan 2007, 215 p. ; Pour une scène actuelle, Paris, L’Harmattan, 2009, 245 p.

Toni Geraci
juin 2011

Index   

1Ces quatre volumes sont les actes d’autant de colloques qu’ont eu lieu à Paris entre 2005 et 2008 et qui se sont déroulés, en langue française et en langue anglaise, dans le cadre du projet « Dramaturgie Musicale Contemporaine en Europe » (D.M.C.E). Autour de ce projet – né à l’Université de Paris 8 et financé par l’Agence Nationale de la Recherche – s’est rassemblée une équipe coordonnée par Giordano Ferrari et composée de seize chercheurs français et européens. À l’intérieur du projet (lié aussi à la création d’une base de données sur Internet), les colloques et les volumes relatifs ont eu l’objectif de « faire progresser la réflexion théorique et esthétique sur la dramaturgie musicale contemporaine »1. Ce sujet suscite évidemment l’intérêt d’une musicologie qui privilégie une approche multilatérale et non centré sur la musique. Par exemple, dans une perspective semblablement multilatérale, a eu lieu à Paris (entre 1998 et 1999) un séminaire qu’a été à l’origine du volume Musique et dramaturgie, esthétique de la représentation au XXe siècle2.

2L’ouvrage dirigé par Giordano Ferrari – un chercheur qui a déjà publié plusieurs travaux sur le théâtre musical d’avant-garde – rassemble cinquante textes de différents auteurs, auxquels il faut ajouter les préfaces du directeur à chacun des quatre volumes La référence à la contemporanéité n’a pas été conçue ici d’une façon simplement chronologique. Par exemple, il y a des textes qui, « dans la perspective de montrer la formation d’une pensé actuelle »3, étudient quelques travaux théâtraux de la première moitié du XXe siècle, même si la grande partie des quatre volumes est consacrée à la production moins traditionnelle des derniers cinquante ans. Par contre il n’y a pas de textes consacrés à des auteurs (nés dans la première ou dans la deuxième moitié du XXe siècle) liés à des modèles consolidés du répertoire opératique. Le choix de circonscrire à l’Europe le terrain de recherche trouve sa cohérence « dans l’idée que les spectacles nés pour la scène existent seulement au moment de la représentationet constituent ainsi un parcours associé à un public spécifique. On a pensé donc au public d’Europe et non à la nationalité des auteurs des œuvres ». Les limites géographiques du regard au public et l’exclusion des travaux du XXe siècle au fond liés aux conventions opératiques ne sont pas les caractéristiques uniques qui empêchent de considérer cet ouvrage comme une encyclopédie de la dramaturgie musicale des derniers cent ans. Carl Dahlhaus écrivait en 1983 que l’opéra du XXe siècle existe seulement comme un fantasme lexicographique : parmi les travaux compris dans ce concept collectif – soutenait le chercheur allemand –, il n’y a ni une logique, ni une dialectique de leur succession, ni une problématique centrale qui donne un sens à la leur diversité. Cette constatation de Dahlhaus, fait d’une certaine façon partie de l’ADN de l’ouvrage en question. Ce dernier, bien qu’étudiant un vaste répertoire, ne vise pas à l’exhaustivité.

3Le premier volume – L’opéra éclaté. La dramaturgie musicale entre 1979 et 1984 – privilégie la réflexion sur une période considérée comme cruciale pour le destin de la dramaturgie musicale. Pendant ces quinze années, « la génération qui a grandi dans l’esprit des avant-gardes des années 1950 et 1960 a commencé à occuper la scène des théâtres d’opéra »4, en amenant une expérience développée « dans les genres dramatiques alternatifs ou nouveaux » (happening, multimédia, théâtre instrumental, opéra radiophonique, expériences avec l’électroacoustique, premiers exemples de spectacles multimédia). Déjà en 1955 John Cage regardait le théâtre comme un abord naturel de la musique, un art jusque-là conçu selon lui à partir d’une séparation imaginaire entre l’ouïe et les autres sens ; dix ans après, Theodor W. Adorno signalait un processus de dissolution des limites parmi les arts. On pourrait dire – aussi en s’appuyant sur d’autres citations – que l’étude de cette période ait imposé ici quasi naturellement une approche plurielle (qu’on trouve du reste dans les autres volumes). Par exemple, il aurait été difficile de ne pas tenir compte des rapports entre la dramaturgie musicale non conventionnelle et quelques développements contemporains du théâtre en prose. L’importance de ces rapports est mise en relief ici dans des textes consacrés aux échanges entre John Cage et le Living Theatre5 et à l’activité du Festival d’Avignon, « laboratoire de procédés, de formes et de concepts »6 pendant la décennie 1969-1979. Deux contributions sont aussi consacrées à deux travaux significatifs mis en scène dans le cadre de ce dernier Festival : Histoire de loups de Georges Aperghis7 et Einstein on the Beach di Philipp Glass et Robert Wilson – fusion célèbre et réussie « de la musique contemporaine savante et populaire, du théâtre de pointe, de la danse post-Cunningham et de l’opéra »8. L’appel au multimédia (duquel l’article de Roberto Brabanti9 reconstruit l’origine), présent dans Einstein on the Beach, est central aussi dans Kyldex I de Schöffer, Henry et Nikolaïs10 et dans Satyricon de Bruno Maderna11. Ce dernier travail partage d’une certaine façon l’aspect provocateur des contenus avec un autre travail, moins étranger aux conventions de l’opéra, comme Les Diables de Loudun de Krzystof Penderecki12. La réflexion sur l’écoute est le point de départ des textes conclusifs du volume, consacrés à des chefs d’œuvre contemporains comme Prometeo de Luigi Nono13 Un re in ascolto de Luciano Berio et Italo Calvino14 et Lohengrin de Salvatore Sciarrino15.

4Le deuxième volume – La musique et la scène. L’écriture musicale et son expression scénique au XXe siècle – se divise en trois parties. La première partie examine « les liens entre la pensée compositionnelle et la réalité de la scène théâtrale »16. Quatre articles se concentrent sur des travaux spécifiques : Mahagonny-Songspiel, de Kurt Weill et Bertolt Brecht17, Wozzeck d’Alban Berg18, Intolleranza 1960 de Luigi Nono19 et What Next? d’Elliot Carter20. Les deux textes conclusifs de cette partie visent une synthèse, attentive aux rapports entre modernité et genre opératique21 et à la représentation scénique d’un contenue sémantique en-dehors du système tonal22. La partie suivante du volume étudie le rôle des nouvelles technologies (encadré historiquement à partir du repérage de dix « ruptures » dans l’article de Bruno Bossis23) et de l’idée d’espace au service de l’écriture dramatique. L’analyse de travaux spécifiques ici est conduite sur Das Madchen mit den Schefelholen de Helmut Lachenmann24, Die Soldaten de Bernd Alois Zimmermann et Votre Faust de Michael Butor et Henri Pousseur25. La dernière partie du volume, intitulée « croisements et interactions avec les formes théâtrales », contient un article sur le « théâtre instrumentale » de Mauricio Kagel26 et un autre sur le metteur en scène Christoph Marthaler27.

5Le troisième volume – La parole sur la scène : voix, texte, signifié28 – propose idéalement un parcours qui va de l’usage de la parole comme texte jusqu’à un théâtre qui laisse de côté la parole. Le rôle du texte par rapport à la dramaturgie musicale est étudié dans The Mask of Orpheus de Harrison Birtwisle29, le 60e Parallèle de Philippe Manoury, Michel Deutsch et Pierre Strosser30 et dans les techniques symbolistes dans la production contemporaine31. L’usage de la voix soutenue par la technologie est au centre de deux contributions : l’une sur les « mélodies intonatives » in The Cave de Steve Reich32, l’autre sur les expériences de deux compositeurs grecques du XXe siècle (Yannis Christou et Michael Adamis) pour la mise en scène moderne de l’ancienne tragédie grecque33. Das Lindebergflug de Bertolt Brecht et Kurt Weill, Intolleranza 1960 d’Angelo Maria Ripellino et Luigi Nonoet Nixon in China d’Alice Godman et John Adams sont étudiés34 comme des exemples de trouvailles qui, pendant des périodes différentes du XXe siècle, ont abordé des thèmes actuels. Mais l’actualité de la violence et de la guerre se trouve aussi dans le parcours entier et créatif d’Arnold Schönberg35. Une contribution sur la construction de l’identité du personnage dans une société de plus en plus théâtralisée36 est parmi les articles conclusifs du volume. Ces derniers sont consacrés à des travaux qui renoncent à la primauté du texte ou qui se passent du texte : Séraphin, de Wolfgang Rihm, né d’après Antonin Artaud37 ; Europeras de John Cage, un opéra « au dehors de se même »38 ; Spazio-tempo, de Mario Bertoncini, fondé sur le rapport musique-image39 ; le Diatope de Iannis Xenakis, où le texte est seulement un programme qu’on peut aussi ne pas lire et où le problème du rapport parmi les différentes composantes d’un spectacle multimédia (musique, spectacle visuel, architecture) est posé d’une façon opposée a la perspective de la confluence des arts40.

6Comme le deuxième volume, le quatrième – Pour une scène actuelle41– se divise en trois parties. La première partie, intitulée « Retour à l’opéra, détournement de l’opéra, simulacre ou nouvelle forme d’expression », s’ouvre avec une réflexion sur l’actualité d’un genre déclaré mort42. Cette réflexion est suivie par des contributions consacrées à la production théâtrale de Peter Etvos43, de Karlheinz Stockhausen44, de Heiner Goebbels45 et au Grand Macabre de Ligeti46. La partie suivante propose des considérations sur les contraintes de l’institution théâtrale à partir d’une mise en scène de Three Tales de Steve Reich47, des dramaturgies musicales au-dehors des théâtres d’opéra48 et de la gestion de la production contemporaine dans un théâtre lyrique49. La dernière partie bâtit un pont entre théorie et pratique, étant née de l’atelier de création de l’œuvre Pas si de Stefano Gervasoni (articles du même Gervasoni50, des metteurs en scène Nicholas Till51 et Antoine Gindt52 et des musicologues Grazia Giacco53 et Haydée Charbagi54).

7En étudiant les vicissitudes du théâtre musical contemporain – écrivait Carl Dahlhaus dans l’article déjà cité – il faudrait ne pas reculer en face de la masse de données sans relations ni céder à la tentation de créer des confortables regroupements encyclopédiques. Le musicologue allemand proposait par contre d’examiner les œuvres à partir d’un nombre limité de point de vue, tout en procédant vers une historiographie capable de tracer des contextes. À partir de l’œuvre achevé, c’est évident que l’ouvrage dirigé par Giordano Ferrari ne se rend pas à des coactions classificatoires, même si le sujet traité est très vaste : il trace plutôt des constellations des problèmes. Les nombreux points de vue utilisés par les différents chercheurs et les choix des sujets traités risquent parfois de donner à l’ouvrage, dans sa totalité, un aspect un peu labyrinthique. Mais peut-être il est difficile d’éviter cet aspect labyrinthique quand on refuse justement le lit de Procuste classificatoire et encyclopédique. De toute façon, l’ouvrage contient plusieurs contributions intéressantes et il constitue un instrument utile pour qui que ce soit intéressé aux alternances et au destin de la dramaturgie musicale contemporaine.

Notes   

1  http://www.univ-paris8.fr/DMCE/page.php ?page =3.

2  Laurent Feneyrou (éd.), Musique et dramaturgie, esthétique de la représentation au XXe siècle, Paris, La Sorbonne (collection « Série esthétique », n° 7), 2003, 846 p. (Sur ce volume, voir le compte rendu de Guilhem Souyri, in Joëlle Caullier (éd.), Filigrane n° 2 : « traces d’invisible », Sampzon, Delatour, second semestre 2005, pp. 184-189).

3  Idem.

4  Giordano Ferrari, (éd.), L’opéra éclaté. La dramaturgie musicale entre 1969 et 1984, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 5.

5  Stéphanette Vendeville, « John Cage et le Living Theatre », in Ibid., pp. 79-84.

6  Sotiris Fotopoulos, « Dix ans de théâtre musical au Festival d’Avignon (1969-1979) : présentation de l’ensemble de la production et appréciation critique de l’héritage », in Ibid., p. 124.

7  Evan Rothstein, « Histoire de loups : une scène de transferts », in Ibid., pp. 127-138.

8  Martin Laliberté, « Aspects électroacoustiques et mixtes dans Einstein on the beach de Glass et Wilson », in Ibid., p. 159.

9  Roberto Barbanti, « Aux origines des arts multi-media : la question de la technique et les notions d’espace et de temps », in Ibid., pp. 65-78.

10  Cyrille Delhaye, « Électroacoustique et dramaturgie musicale : Kyldex I de Schöffer, Henry et Nikolaïs », in Ibid., pp. 51-64.

11  Claudia Vincis, « À propos de la nature modulable du Satyricon de Bruno Maderna : quelques notes sur la genèse du livret », in Ibid., pp. 24-49.

12  Pierre-Albert Castanet, « Entre avant-garde et religion : la dramaturgie paradoxale et ambiguë des Diables de Loudun de Krzysztof Penderecki », in Ibid., pp. 11-24.

13 , Laurent Feneyrou, « Prometeo, dramaturgie de l’invisible », in Ibid., pp. 189-207 ; Luigi Manzione, « Musique en tant qu’espace habitable. L’“arche” de Renzo Piano pour le Prometeo de Luigi Nono (1983-1984) », in Ibid., pp. 209-222 ; Anne Sedes, « L’espace sonore du Prometeo de Luigi Nono », in Ibid., pp. 221-238 ; Carmelo Agnello, « À l’écoute de l’image : réalités et perspectives de la scène musicale contemporaine », in Ibid., pp. 181-188.

14  Peter Szendy, « Un roi à l’écoute », in Ibid., pp. 171-179 ; Carmelo Agnello, op. cit.

15  Gianfranco Vinay, « Poétique et dramaturgie musicale de “l’action invisible” : Vanitas, Lohengrin et “la nuit sauvée” », in Ibid., pp. 161-170.

16  Giordano Ferrari (éd.), La musique et la scène. L’écriture musicale et son expression scénique au XXe siécle, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 5.

17  Jean-François Trubert, « Langage musical et Gestus : le cinquième tableau du Mahagonny-Songspiel de Kurt Weill et Bertold Brecht », pp. 13-33.

18  Jean Paul Olive, « Littéralité et temporalité dans le Wozzeck d’Alban Berg », in Ibid., pp. 35-48.

19  Angela Ida De Benedictis, « Intervals at the service of dramaturgy : The conception of “character-rows” in Luigi Nono’s Intolleranza 1960 », in Ibid., pp. 49-68.

20  Max Noubel, « what do I say ? How do I say ? Who am I to say ? Quelques considérations sur la dramaturgie musicale dans What’s next ? d’Elliott Carter », in Ibid., pp. 69-82.

21  Nicolas Till, « Modernity, modernism and the aporia of opera », in Ibid., pp. 103-114.

22  David Osmond-Smith, « The Ethics of formalization : some recent italian examples », in Ibid., pp. 83-102.

23  Bruno Bossis, « La technologie et le drame musical : dématérialisation de processus acoustiques ou retournement esthétique ? », in Ibid., pp. 117-134.

24  Dörte Schmidt, « Théâtre de la perceptibilité. Dramaturgie musicale, scène et texte dans Das Mädchen mit den Schwefelhölzern de Helmut Lachenmann », in Ibid., pp. 159-180.

25  Pascal Decroupet, « Espaces externes, espaces internes : élargissements du champ d’action et de conscience par l’utilisation de moyens électro-acoustiques dans Votre Faust et dans Die Soldaten », in Ibid., pp. 135-157.

26  Bjorn Heile, « Mauricio Kagel’s instrumental theatre : Métaxis, framing and modes of presentation », in Ibid., pp. 183-192.

27  Crista Mittelsteiner, « Théâtre e(s)t musique, musique e(s)t théâtre », in Ibid., pp. 193-203.

28  Giordano Ferrari (éd.), La parole sur la scène : voix, texte, signifié, Paris, L’Harmattan 2007, 215 p.

29  Jonathan Cross, « Le mythe, le modernisme, la mémoire : les relations entre musique, texte et drame dans The mask of Orpheus de Harrison Birthwistle », in Ibid., pp. 11-24

30  Michael Deutsch, « Quelques remarques à propos de l’écriture du livret de ″60e parallèle″, un opéra de Philippe Manoury, Michel Deutsch et Pierre Strosser », in Ibid., pp. 29-39

31  Martin Kaltenecker, « Opéras d’art et d’essai. Remarques sur les techniques symbolistes dans la dramaturgie contemporaine », in Ibid., pp. 31-50

32  Geneviève Mathon, « Langues et voix dans The Cave de Steve Reich », in Ibid., pp. 51-63.

33  Anastasia Georgaki, « Allégories et mutations vocales au sein de la tragédie grecque moderne à travers les œuvres de Yannis Christou (1926-1971) et Michael Adamis (1929-) », in Ibid., pp. 65-78.

34  Esteban Buch, « Pourquoi pas le vingt heures ? À propos de l’actualité dans l’opéra du vingtième siècle », in Ibid., pp. 99-113.

35  Danielle Cohen-Levinas, « Les affects lyriques chez Schoenberg. Nihilisme et désenchantement », in Ibid., pp. 79-97.

36  Paula Gomez Ribeiro, « Problématique de la construction de l’identité du personnage en face d’une réalité sociale dans l’opéra contemporain », in Ibid., pp. 151-165.

37  Ulrich Mosch, « Séraphin de Wolfgang Rihm et sa relation avec la pensée théâtrale d’Antonin Artaud », in Ibid., pp. 115-141.

38  Carmen Pardo, « Les Européras ou l’opéra sorti de ses gonds », in Ibid., pp. 167-182.

39  Daniela Tortora, « Vers un théâtre musical et d’art : Spazio-Tempo (1967-1969) de Mario Bertoncini », in Ibid., pp. 183-196.

40  Makis Solomos, « L’expérience du Diatope de Xenakis », in Ibid., pp. 197-215.

41  Giordano Ferrari (éd.), Pour une scène actuelle, Paris, L’Harmattan, 2009, 245 p.

42  Susanne Kloger, « L’opéra remis en question : un genre « mort » de nouveau actuel ? », in Ibid., pp. 11-26.

43  Marie Lavieville, « L’opéra chez Peter Eötvös ou la revisitation d’un genre : entre détournement et synthèse », in Ibid., pp. 27-20.

44  Ivanka Stoianova, « La musique scénique de Karlheinz Stockhausen », in Ibid., pp. 61-92.

45  Stephanie Schwarz, « Towards a new perception : The music theatre of Heiner Goebbels », in Ibid., pp. 93-108.

46  François Polloli, « Le Grand Macabre, un opéra véritable ? », in Ibid., pp. 41-60.

47  Denis Laborde, « Routines comportementales et créativité de l’agir collectif : la Création de Three Tales de Steve Reich », in Ibid., pp. 109-122.

48  Stéphanette Malfettes, « Dramaturgies musicales extra-scéniques. Programmes esthéiques et modalité de production », in Ibid., pp. 123-132.

49  Fortunato Ortombina, « Patrimoine public : privatisation ou abandon ? », in Ibid., pp. 133-138.

50  Stefano Gervasoni, « À propos de Pas si », in Ibid., pp. 219-220.

51  Nicholas Till, « Stefano Gervasoni— Pas si », in Ibid., pp. 

52  Antoine Gindt, « Quelques notes préparatoires à Pas si de Stefano Gervasoni », in Ibid., pp. 239-258.

53  Grazia Giacco, « Quel pas / quels pas ? Sur le chemin de la mise en scéne du paradoxe », in Ibid., pp. 179-218.

54  Haydée Charbagi, « La poésie de Beckett en musique », in Ibid., pp. 139-178.

Citation   

Toni Geraci, «Giordano Ferrari (éd.), L’opéra éclaté. La dramaturgie musicale entre 1969 et 1984, Paris, L’Harmattan, 2005, 240 p. ; La musique et la scène. L’écriture musicale et son expression scénique au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2006, 206 p. ; La parole sur la scène : voix, texte, signifié, Paris, L’Harmattan 2007, 215 p. ; Pour une scène actuelle, Paris, L’Harmattan, 2009, 245 p.», Filigrane. Musique, esthétique, sciences, société. [En ligne], New Musicology. Perspectives critiques, Numéros de la revue, Comptes rendus de lecture, mis à  jour le : 30/01/2012, URL : https://revues.mshparisnord.fr:443/filigrane/index.php/lodel/docannexe/image/516/lodel/docannexe/file/651/index.php?id=288.

Auteur   

Quelques mots à propos de :  Toni Geraci

Université de Pavie – Conservatoire de Mantoue.