Ken Ducatel

L’emploi dans la société de l’information : délocalisation ou relocalisation ? -1997

  Résumé

Cet article étudie les facteurs qui orientent les schémas spatiaux de création et de perte d’emploi. Il commence par signaler la portée limitée d’une automatisation pour des emplois requérant des connaissances multiples, pour des emplois au service de l’humain et pour des emplois nécessitant des aptitudes intrinsèquement humaines (à logique humaine). Il se poursuit par l’étude des caractéristiques spatiales de ces emplois, en particulier dans leurs relations avec les schémas d’emplacement industriel, les effets d’agglomération et la globalisation des entreprises multinationales. Cette base conceptuelle est ensuite examinée, d’abord par l’étude de la relocalisation d’emplois industriels, à travers les exemples des industries des secteurs textile-habillement et automobile. Ce sont ensuite les schémas d’emploi du secteur des services qui sont abordés, dans le cadre de l’application de technologies de l’information dans les services d’information privés et dans les services non fondés sur la connaissance, comme les voyages et les hôtels.

  Abstract

This paper examines the factors that are driving spatial patterns of job creation and loss. It starts by pointing out the limited scope for automating occupations that are cognitively complex, human service and common sense based. The paper continues by considering the spatial characteristics of such jobs, especially in relation to industriel location patterns, agglomeration effects and the globalisation of Multinational Corporations. This conceptual base is then examined looking first at manufacturing job relocation through the examples of the textile and clothing and the automobile industries. Secondly, service sector employment patterns are discussed in relation to the application of information technologies in the private informational services and in non-knowledge services such as travel and hotels.

  Extracto

Este artículo estudia los factores que orientan los esquemas espaciales de creación y de perdido de empleos. Empieza por establecer el alcance limitado de la automatización para empleos que necesitan conocimientos múltiples, empleos al servicio del humano y empleos que necesitan capacidades intrínsecamente humanas (o con lógica humana). Sigue por el estudio de las características espaciales de esos empleos, particularmente en sus relaciones con los esquemas de localización industrial, los efectos de aglomeración y la globalización de las empresas multinationales. Esta base conceptual es entonces examinada por medio del estudio de la relocalización de los empleos industriales, por medio de los ejemplos de las industrias de los sectores del vestido y del automóvil. Después consideramos los esquemas de empleo del sector de los servicios, en relación con la aplicación de tecnologías de información en los servicios de información privados y en los servicios no fundados sobre el conocimiento, como las agencias de viajes olos hoteles.

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